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Passer de salarié à entrepreneur : conseils et informations

Quitter son statut de salarié pour monter sa propre entreprise est un pas de géant dans la vie professionnelle. Entre courage, passion et persévérance, pour réussir, il faut aussi être bien accompagné.

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Peut-on cumuler un emploi salarié et une micro-entreprise ?

La création d’une micro-entreprise est tout à fait compatible avec un emploi salarié, sous réserve de respecter certaines règles. En effet, le salarié est engagé avec son employeur au travers de son contrat de travail, et celui-ci régule la vie professionnelle du travailleur. Voici donc quelques conseils avant d’envisager le cumul emploi salarié et activité entrepreneuriale.

Vérifier son contrat de travail

Tout d’abord, le cumul d’un emploi salarié et d’une micro-entreprise est possible dans la mesure où l’activité de la micro-entreprise ne constitue pas une concurrence déloyale vis-à-vis de l’employeur. Il est alors important de vérifier si le contrat de travail ne contient pas de clauses qui interdisent le cumul d’une activité professionnelle avec l’emploi salarié. Dans le cas contraire, il est nécessaire de demander une autorisation écrite à son employeur pour exercer une activité indépendante en parallèle, afin d’éviter tout conflit d’intérêt.

Aménager son temps de travail

Ensuite, il convient de respecter les règles en matière de temps de travail et de repos. En effet, le temps consacré à l’activité de micro-entreprise ne doit pas empiéter sur les horaires de travail du salarié, ni compromettre sa santé ou sa sécurité. Il est donc recommandé de prévoir des plages horaires dédiées à l’activité indépendante, en dehors des heures de travail salarié et en gardant des heures de repos pour éviter tout surmenage.

Prévoir une comptabilité spécifique

Enfin, il est important de bien gérer la comptabilité et les déclarations fiscales de la micro-entreprise, en respectant les obligations légales. Les revenus de la micro-entreprise sont soumis à l’impôt sur le revenu dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux ( BIC ) ou des bénéfices non commerciaux ( BNC ), en fonction de la nature de l’activité exercée. Les cotisations sociales sont également dues sur le chiffre d’affaires réalisé. Il est également possible de bénéficier de certaines aides et exonérations fiscales pour sa micro-entreprise, en fonction de son activité et de son chiffre d’affaires.

Finalement, le cumul d’un emploi salarié et d’une micro-entreprise peut être bénéfique pour les entrepreneurs qui souhaitent tester leur projet avant de se lancer à temps plein ou pour ceux qui cherchent à diversifier leurs sources de revenus. Une fois les éléments ci-dessus validés, vous pouvez cumuler un emploi salarié et une micro-entreprise à temps plein ou à temps partiel. Vous devrez alors cotiser simultanément à chacun des régimes de protection sociale. Dans tous les cas, le temps consacré à l’activité de la micro-entreprise ne doit pas empiéter sur les horaires de travail du salarié, ni compromettre sa santé ou sa sécurité.

Quelles sont les choses à savoir avant de lancer sa micro-entreprise ?

Le statut de micro-entrepreneur, anciennement appelé régime auto-entrepreneur, est destiné aux entrepreneurs individuels qui réalisent un chiffre d’affaires annuel en dessous de certains seuils. Ce régime présente des avantages fiscaux et sociaux, notamment un régime fiscal simplifié et un taux de cotisations sociales avantageux.

Conseils pour la création d’entreprise

Avant de lancer sa micro-entreprise, il est bon de connaître certaines choses afin d’entrer dans la vie entrepreneuriale de la manière la plus sereine possible. Certains obstacles se dresseront quoiqu’il arrive devant votre chemin, alors autant arriver avec la meilleure préparation.

  1. Choisir une activité qui correspond à ses compétences, ses intérêts et qui a un potentiel de développement. Il est également nécessaire de réaliser une étude de marché pour évaluer la demande et la concurrence.
  2. Réaliser les formalités administratives pour créer une micro-entreprise, notamment l’immatriculation auprès du Centre de Formalités des Entreprises ( CFE ), la déclaration de l’activité et la demande d’un numéro SIRET, ou encore le choix d’un statut juridique adapté à son activité ( auto-entrepreneur, entreprise individuelle, société, etc ).
  3. Suivre les obligations comptables et fiscales des micro-entreprises. Bien qu’elles soient simplifiées, il reste important de respecter ces règles et d’être au courant de leur évolution pour éviter tout risque de redressement fiscal. Ainsi, renseignez-vous bien sur les règles en matière de facturation, de tenue de compte, de déclaration de TVA, de paiement des cotisations sociales et de l’impôt sur le revenu.
  4. Prévoir le développement de son activité, car pour assurer l’expansion de son entreprise, il faut se faire connaître auprès de ses clients potentiels. Par exemple, il est possible de créer un site internet, d’utiliser les réseaux sociaux ou de participer à des événements professionnels.

Des outils et des modèles utiles existent pour planifier son quotidien d’entrepreneur et ses comptes, tels que le business plan ou encore le budget prévisionnel. Zervant met à la disposition des micro-entrepreneurs et des dirigeants de TPE et de PME de nombreux documents pratiques, prêts à l’emploi et téléchargeables en quelques clics.

Conseils pour le financement d’entreprise

Estimer le montant des dépenses et des recettes et prévoir un financement est essentiel pour démarrer une activité pérenne. Cela comporte un budget suffisant pour lancer son activité, notamment pour financer les premiers investissements et les dépenses courantes. De plus, les auto-entrepreneurs peuvent bénéficier de certaines aides et subventions pour la création d’entreprise en fonction de leur projet et de leur profil.

Avec un apport personnel ou en recherchant des financements, apporter le capital nécessaire à la création de son projet professionnel peut se révéler une mission difficile. Voici quelques conseils pour s’assurer une sécurité financière pour son début d’activité.

  1. Utiliser ses économies, si vous en avez. Cela vous permettra de ne pas avoir de dettes à rembourser et de garder le contrôle total sur votre entreprise.
  2. Demander un prêt bancaire. Les banques proposent des prêts professionnels pour financer la création d’entreprise. Il faut alors bien préparer son dossier de demande de prêt en incluant un business plan détaillé pour convaincre les banques de financer votre projet.
  3. Chercher des aides et des subventions locales, départementales, régionales, nationales voire européennes. Il en existe de nombreuses proposées par l’État, les collectivités territoriales, les chambres de commerce et d’industrie, les associations, et bien d’autres acteurs économiques.
  4. Faire appel à des investisseurs, si vous avez un projet ambitieux avec un fort potentiel de croissance. Cependant, cela implique de céder une partie de votre entreprise à des investisseurs tiers en échange de leur financement.
  5. Utiliser le crowdfunding, ou financement participatif, permettant de collecter des fonds auprès d’un grand nombre de personnes via des plateformes dédiées. Cette méthode est efficace pour financer des projets innovants ou ayant une dimension sociale ou environnementale forte.

Prenez le temps de réfléchir à la méthode de financement la plus adaptée à votre projet et de préparer votre dossier de demande de financement pour convaincre investisseurs et les banques. De plus, il est fortement recommandé de diversifier les sources de financement pour éviter de mettre tous vos œufs dans le même panier.

Bon à savoir : les aides aux entreprises

En France, les entrepreneurs peuvent profiter d’éventuels droits au chômage et de plusieurs aides à la création d’entreprise, dont voici les principales.

L’ACCREL’Aide aux Chômeurs Créateurs ou Repreneurs d’Entreprise ( ACCRE ) permet aux demandeurs d’emploi créant ou reprenant une entreprise de bénéficier d’une exonération partielle de cotisations sociales pendant les 12 premiers mois d’activité.
Le NACRELe Nouvel Accompagnement pour la Création et la Reprise d’Entreprise ( NACRE ) est un dispositif d’accompagnement proposé par l’État qui permet de bénéficier d’un prêt à taux zéro et d’un accompagnement personnalisé pour la création ou la reprise d’entreprise.
Le PCELe Prêt à la Création d’Entreprise ( PCE ) est un prêt à taux zéro destiné aux créateurs d’entreprise qui permet de financer les premiers investissements.
Le dispositif CCI CréationLes Chambres de Commerce et d’Industrie ( CCI ) proposent un dispositif d’accompagnement complet pour les créateurs d’entreprise, incluant des conseils personnalisés, des formations, des aides financières, etc.
Le dispositif BPI France CréationBPI France propose un dispositif d’accompagnement et de financement pour les créateurs d’entreprise, incluant des prêts d’honneur, des garanties bancaires, des fonds propres, etc.
Les aides régionales et localesLes régions et les collectivités territoriales proposent également des aides à la création d’entreprise, incluant des subventions, des prêts d’honneur, des accompagnements personnalisés, etc.

Pour vous renseigner sur les différentes aides disponibles et les conditions d’éligibilité aux financements, vous pouvez vous adresser directement à Pôle Emploi ou aux organismes qui vous donneront les informations nécessaires. Vous pouvez également vous faire accompagner par des professionnels pour monter votre dossier de demande d’aide et optimiser vos chances de succès.

Comment créer son entreprise tout en restant salarié.e ?

Il existe plusieurs dispositifs qui permettent aux salariés de bénéficier d’un congé pour création d’entreprise.

Demander un congé pour créer son entreprise

Pour bénéficier de ces congés, il est nécessaire de remplir certaines conditions, notamment avoir une ancienneté minimale dans l’entreprise et justifier de la création effective d’une entreprise. N’oublions pas non plus qu’il faut respecter les formalités administratives liées à la demande de congé.

Le congé pour création ou reprise d’entreprise

Ce dispositif permet aux salariés de bénéficier d’un congé d’une durée maximale de 1 an pour créer ou reprendre une entreprise. Ce congé est renouvelable une fois dans la limite de 2 ans.

Le congé pour création d’entreprise innovante

Ce congé permet aux salariés qui créent une entreprise innovante de demander un congé d’une durée maximale de 2 ans, renouvelable une fois dans la limite de 4 ans.

Le congé pour création d’entreprise à l’étranger

Ici, les salariés qui créent une entreprise à l’étranger peuvent bénéficier d’un congé d’une durée maximale de 2 ans, renouvelable une fois dans la limite de 4 ans.

Pendant le congé pour création d’entreprise, le salarié n’est pas rémunéré par l’entreprise mais peut bénéficier d’une indemnité de la part de l’État. Celle-ci peut être l’ARCE ( Aide à la Reprise ou à la Création d’Entreprise ), ou tout autre dispositif d’aide à la création d’entreprise détaillé ci-dessus.

Passer en temps partiel pour devenir micro-entrepreneur et exercer son activité

Si vous êtes salarié, vous pouvez demander à votre employeur un passage en temps partiel pour créer ou développer votre activité de micro-entrepreneur. Dans ce cas, vérifiez les clauses de votre contrat de travail pour être sûr qu’il n’y ait pas de clause interdisant le cumul d’une activité salariée et d’une activité de micro-entrepreneur.

En tant que micro-entrepreneur, vous pouvez choisir de travailler à temps partiel pour concilier votre activité professionnelle et personnelle, ou pour développer votre entreprise tout en conservant un salaire. Dans cette perspective, pensez à gérer votre temps pour éviter de vous surcharger et respectez les obligations liées à votre activité de micro-entrepreneur. Effectivement, les aspects fiscaux de votre activité de micro-entrepreneur, selon votre choix de temps de travail ( temps plein ou temps partiel ), aura une incidence sur les charges sociales et les impôts à payer.Alors, vous souhaitez démarrer votre activité et être votre propre patron ? Créez un compte gratuit dès à présent sur le logiciel de facturation Zervant et profitez d’un outil fiable, optimisé et complet pour vous aider dans toutes les démarches de votre entreprise !

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